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 How I Met Your Exile [PV Riven]

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Katarina Du Couteau
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Katarina Du Couteau


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MessageSujet: How I Met Your Exile [PV Riven]   How I Met Your Exile [PV Riven] EmptyVen 27 Mar - 0:10

How I Met Your Exile

How I Met Your Exile [PV Riven] League10

Ma première véritable rencontre avec Riven remonte à bien longtemps, déjà. Bien avant que je sois championne à l’Institut de guerre, avant que Noxus ne plante son drapeau à Ionia. Avant que mon nom ne soit connu, si ce n’était pour mon père. Ayant pris ma place d'assassin à l'âge de quinze ans, les quelques courtes années que j'avais derrière moi m'avaient déjà fait prendre nombreuses vies pour Noxus, bien que mon nom et mon visage soient encore très peu connus. Ma première mission remontait trois ans auparavant, ou mon erreur avait coûté la vie de nombreux hommes, et apportait la honte sur le nom de ma famille. Depuis, je m’entrainais très dur, autant dans mon corps que mon esprit pour acquérir une discipline de fer, pour tenter un jour de regagner la confiance de mes supérieurs, que j’avais perdue. Et surtout, ce que je voulais par-dessus tout, était retrouver la fierté dans l’œil de mon propre père, le général Du Couteau, que je n’avais pas vue depuis trois ans.

Mais ce jour-là était ma chance.

La League, encore dans sa jeunesse, était faible à l’époque, et si elle avait réduit les combats entre ma ville natale et la cité-Etat de Démacia, elle n’avait pas encore installé la paix durable qui devait se développer des années plus tard. A ce moment-là, au contraire, Noxus était en pleine campagne contre sa rivale, et dans le vif du sujet, puisqu’un combat violent avait eu lieu le matin même. Le maitre de la première ligne, Sion, avait été pris en tenailles, et décapité, ce qui n’était pas en soi tant un problème pour le mort-vivant qu’il était. Un peu de couture, et il repartirait d’un bon pied. Mais l’ennui était que les Démaciens, pour éviter ça, avaient gardé la tête avec eux.
Et c’était à moi qu’on confiait la mission d’aller m’infiltrer sur place pour la récupérer. Lorsque mon général – et mon père, mais cela n’avait pas d’influence lorsque nous étions au front – me fit cette annonce, mon sang ne fit qu’un tour. Après trois ans sévères, j’avais là la chance de me rattraper, et il me le faisait bien comprendre.

Ce travail serait loin d’être facile. Je devrais faire preuve de discrétion, de rapidité, de capacité à improviser, et être prête à faire face à des combats redoutables. Affronter des soldats ordinaires n’était pas un problème, j’en avais fait la preuve lors de ma première mission, ou j’avais, en désespoir de cause et folle de rage, décimé un camp entier d’ennemis, mais cette fois, je risquais de me confronter à celui qui était parvenu à vaincre Sion, et l’affronter ne serait pas une tâche aisée. La force de Démacia qu’on l’appelait, adversaire connu pour être redoutable et invaincu. L’idéal serait que je parvienne à récupérer ce bout de macchabé malodorant sans attirer l’attention de personne bien sûr, mais si la situation devait tourner à l’affrontement, je devais être préparée à ne pas sous-estimer cet homme.

C’est pourquoi, sur les coups de midi, alors que je prenais mon repas seule – je n'ai jamais été très sociable, et ne faisait partie d’aucun détachement, la solitude était ma fidèle partenaire -, mon père vint me chercher, me faisant comprendre qu’il avait quelqu’un à me présenter. Il me guida vers les membres de la crimson Elite, dont je ne faisais pas encore partie à l’époque, et plus particulièrement vers une jeune femme aux cheveux argentés, un peu plus âgée que moi. Avec son air sérieux, et ses cheveux relevés en chignon, il était difficile d’estimer son âge.

« Je te présente Riven, un de nos meilleurs éléments. Riven, je te présente Katarina. J’aimerai que tu passes du temps à l’entrainer quand vous aurez fini votre repas. »

Il expliqua rapidement que je risquai d’avoir à affronter un adversaire utilisant une arme similaire à celle de Riven, et qu’elle était sans doute la meilleure avec qui je pouvais m’entrainer pour m’y préparer. C’est étrange, comme soudainement je me sentai petite et frêle face à mon père, et à cette combattante bien plus grande et musclée que moi. Sans être intimidée, puisque mon caractère sûr de moi sournois était déjà bien présent, mais physiquement, j’avais légèrement peur de ne pas être prise au sérieux.

« Ne la ménage pas, Riven. Apprends-lui les principales menaces que tu représentes, puis affronte là. Si tu la blesses, c’est qu’elle n’est pas à la hauteur.»

Tournant les yeux dans ma direction, il ajouta d'une voix neutre, mais qui en disait long sur les enjeux possibles pour moi :

« Et toi, Katarina… Ne me déçois pas, cette fois ».


Si j’avais réagi avec neutralité au début de ces dernières phrases, ces deux derniers mots me firent mal au cœur. Mais j’étais prête et déterminée. Même si je ne payais pas de mine, avec mon corps petit d’adolescente ayant cessé de grandir un peu trop tôt à mon goût, mon entrainement était très strict et rigoureux depuis ma plus tendre enfance, et je savais que j’étais bien meilleure combattante que la plupart des soldats. Mais mon père n’avait pas l’habitude de me donner de défis facile à réaliser, et s’il m’avait mis face à Riven, c’est que je ne devais pas la sous-estimer.

« Bonjour », je lui lachai simplement en la fixant dans ses grands yeux noisettes, tandis que le général Du Couteau s’éloignait. Sans la lâcher du regard, je m’assis près d’elle, toujours mon assiette dans les mains.


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Dernière édition par Katarina Du Couteau le Lun 10 Aoû - 22:47, édité 1 fois
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Riven
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MessageSujet: Re: How I Met Your Exile [PV Riven]   How I Met Your Exile [PV Riven] EmptySam 28 Mar - 17:49

How I Met Your Exile [PV Riven] Leagueoffighters-riven-622-crop


Je me souviens de mon premier contact avec Katarina comme si il datait d'hier. Nous étions toutes deux des enfants de Noxus, bien que d'un rang bien différent... Notre seul point commun était notre dévotion envers notre patrie.

Jeune combattante prometteuse, je venais d'intégrer la Crimson Elite sous la décision de Général Ducouteau. Une femme, qui de plus est, si jeune, fut bien évidemment mal vue. Ma présence était, aux yeux de certains, déplacée et imposée. Cependant, lorsque les mauvaises langues goûtèrent à ma lame, les plaintes cessèrent et je fut bientôt acceptée à leur table comme l'une des leurs. Je portais leur armure, subissait les mêmes entraînements et ne tardaient à obtenir ma place en tant que l'un des meilleurs éléments de notre faction. J'en étais si fière, porter l'armure, me battre pour ce que je croyais juste... Une pure soldat noxienne, aussi impitoyable et puissante que les autres, si ce n'est plus.
Marcus Ducouteau m'avait ainsi accordé sa confiance pour se charger de son aînée, Katarina. Non pas que je m'en sois plains, il s'agissait d'une mission demandée par un supérieur, j'allais donc m'y atteler avec sérieux. Ainsi, lorsqu’il me fit part de sa proposition, je salua, les bras dans le dos, le menton levé, le regard dur. Il m'assura revenir le lendemain, avec sa fille.

De cette gamine, je savais assez peu de choses, si ce n'était que malgré son jeune âge, elle affolait les mâles de l'armée. Aperçue à plusieurs reprises, de loin, j'avais pu voir une jeune fille aux cheveux cramoisis et le corps bardé de cuir et de fer. Papa Ducouteau l'avait équipée de dagues, qui au premier coup d'oeil, m'avaient marquée de leur incroyable qualité. Mais quant à sa manière de s'en servir... on m'avait conté son échec cuisant, il y avait quelques années de cela. Il était facile de la croire aussi incapable que sa petite soeur, nommée en tant qu'assassin pour contenter son père. Je m'efforçais cependant d'être optimiste. Si le Général avait demandé à ce que je me charge d'elle, c'était probablement parce qu'elle possédait un potentiel hors norme, ne demandant qu'à être apprivoisé et exploité.

Ce matin là, je ne suivis pas les membres de la Crimson Elite pour l'entraînement habituel. Je devais préparer une zone réservée à Katarina et moi-même, qui fut terminée lorsque le soleil atteignit son zénith.
Satisfaite de mon travail, je descendit pour m'asseoir parmi les miens, quémandant une bière et un plat chaud, sur lequel je me jeta, les crocs sortis. Les conversations allaient bon train, tournant autour de blagues grivoises, de provocations et d'histoires de femmes. Je suivais avec intérêt sans pour autant participer, mise à part de sujets qui ne me concernaient que trop peu.
Alors occupée à essuyer une énième blague de la part d'un assassin trop bavard, un silence plus respectueux que gêné tomba sur notre tablée. A la porte de notre cantine, se tenait le Général flanqué de sa petite, minuscule à côté de l'imposante stature de son père. Je quitta ma place et salua, sachant qu'ils venaient pour moi, avant même que je sois demandée.

"Mon Général, Miss Ducouteau."

En silence, j'écouta les recommandations de mon supérieur, ne baissant pas une seule fois les yeux sur sa fille, les gardant dans ceux de l'homme. Une fois qu'il en eu terminé, je salua à nouveau.

"Bien mon Général, tout est prêt pour que nous commencions dès le début de l'après-midi."

Marcus Ducouteau salua à son tour et quitta les lieux, me laissant la jeune fille dans les bras, tenant son repas entre ses petites mains. Je m'assied et elle s'exécuta à son tour, sans attendre la moindre invitation. Même entourée d'hommes qui la défigurait sans gêne, elle défiait tout le monde d'un regard, illuminé par ce qui semblait être une provocation naturelle. Hors du joug sérieux de son père, je me permis de l'observer à mon tour.
Même si haute comme trois pommes, elle possédait déjà un charme dangereux et d'elle émanait une tension, comme si elle était prête à bondir sur le premier venu. L'avoir à mes côtés me poussa à la prendre plus au sérieux. Sans oublier que je n'étais que soldat et elle, la descendante de la plus puissante famille noxienne...

"Finissez vite, nous avons du travail."


Le reste du repas se déroula dans un silence presque religieux, vite brisé lorsque toutes deux, nous quittâmes la pièce. Un imbécile se permit de nous siffler et je jeta un regard dédaigneux au-dessus de mon épaule. J'avais enregistré de qui il s'agissait, qu'il se trouve une seule fois sur mon chemin et j'allais lui faire avaler son impolitesse...

Après une dizaine de minutes de marches, nous arrivâmes dans un champ qui surplombait le camp. Non sans fierté, je me posta en son centre. J'avais installé des mannequins, des cibles... Mais ce qui m'avait prit le plus de temps était de tout tester, comme en attestaient les coupures qui décoraient la plupart de ces montages de fortune.
Je fis signe à Katarina de me rejoindre et l'invita à s'asseoir sur une caisse.

"Je vais vous expliquer comment je fonctionne, avant de commencer. Comme vous pouvez l'imaginez, je mise beaucoup sur la puissance de ma frappe. Mais n'imaginez pas qu'il est facile de me tuer en se contentant d'être juste et rapide. Le poids de ma lame ne me gêne pas pour bondir, sans compter sur mon endurance. En tant qu'assassin, pour m'ouvrir la gorge, il faut le faire d'un coup précis, si vous arrivez à m'attraper..."

Je lui tendis le manche de mon épée.

"Tenez, soulevez la, sentez son poids. Imaginez recevoir sa lame directement dans les côtes, dans un coup à pleine puissance. Autant vous dire que devriez éviter cela."

Nous nous relevâmes, je retira alors le gant que je portais toujours à la main droite, découvrant des avants-bras bandés. Je devais m'échauffer et elle aussi.

"Comment commencez vous vos entraînements ? Nous débuterons les vrais exercices une fois prêtes."

Je l'observa, sans sourire, sans sourciller. Ma voix était claire et nette, la même que celle que j'allais utiliser plus tard, à destination de mes soldats.
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Katarina Du Couteau
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MessageSujet: Re: How I Met Your Exile [PV Riven]   How I Met Your Exile [PV Riven] EmptySam 28 Mar - 18:36

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Son premier ordre, de terminer rapidement mon repas, me fit grincer silencieusement des dents. Si elle commençait à me traiter comme une gamine qu’il fallait éduquer, ça risquait de mal se passer. Comme si j’étais paresseuse ou du genre à trainer, quand je savais devoir me préparer à un travail qui pourrait bien modifier intégralement ma carrière d’assassin, qui avait si mal débuté, à cause d’une erreur de jugement de ma part. Le pire était que tout le monde remettait mes capacités de combat en cause, alors que c’était de jugeote dont j’avais manqué, en privilégiant le général trop alléchant à tuer, au détriment de ma cible première. Et c’était tous ses talents et sa mentalité qui était remises en causes pour ça.

A mon soulagement, elle ne prit pas le risque de m’assommer de questions comme avaient tendance à le faire les soldats avec qui je me retrouvais devoir partager de la proximité. « Tes cheveux, c’est naturel ? » « Ta cicatrice vient d’où ? » « Tu t’es perdue, tu trouves plus ta maman, fillette ? ». Etc, etc. Bon, la dernière, je dois avouer qu’on ne me la posait plus aussi souvent qu’avant, quand je faisais mes vrais débuts dans l’armée. Beaucoup avaient appris à leurs dépens, qu’il valait mieux éviter de me chercher, et même si j’avais cessé de grandir quelques années auparavant, j’avais suffisamment pris en formes, en apparence, et en maturité sur le visage pour inspirer la crainte plus que l’amusement, malgré ma jeunesse, lorsque je les fixais de mon regard émeraude, avec un sourire carnassier aux lèvres.

Non, Riven au contraire, mangeait en silence, me fichant la paix, ce dont je lui étais reconnaissante. Moins de bavardage, voulait dire avoir terminé plus rapidement, et donc, une remise au travail plus rapide. Je la suivi, à pas souples à travers le camp, jusqu’au terrain d’entrainement qu’elle avait préparé, que je détaillais avec attention. Elle n’avait pas fait les choses à moitié, et visiblement, prenait son rôle à cœur. J’hésitai sur l’attitude à adopter, en la dévisageant, écoutant ce qu’elle me disait sur sa force de frappe, et sur la précision qu’il me fallait. Visiblement, elle avait décidé de se comporter comme un professeur, plus que comme une partenaire d’entrainement, comme on me l’avait annoncé. Et pour moi, la différence était importante. Je devais apprendre comment se battent les porteurs d’épée lourde, pas entendre ses conseils sur comment devait le faire un assassin. J’avais horreur qu’on me traite comme une enfant.

Quand elle me tendit son épée, mes yeux s’allumèrent soudainement d’une lueur différente. Depuis toute petite, j’adorais les armes, et chaque nouvelle que j’avais sous les yeux, me passionnait, et faisait bruler mes yeux de désir. Elle était lourde, évidemment, et si je n’avais pas été habituée à porter de nombreuses lames sur moi, qui avaient tout de même développé la musculature de mon dos, sans doute n’aurais-je même pas pu la soulever. Même ainsi, je ne pus que la porter comme un paquet, à deux bras, avec peine, avant de la reposer au bout de quelques secondes. Se prendre quoi que ce soit dans les côtes n’était pas une bonne idée. Se prendre ce genre d’arme, c’était un coup à se faire couper en deux. Mais je n’étais pas faite pour encaisser, ne portait aucune armure, et tout l’art de mon combat se basait sur mon esquive, et mon agilité.

"Comment commencez vous vos entraînements ? Nous débuterons les vrais exercices une fois prêtes."

Si j’avais pu garder le silence et mon calme jusque-là, le ton qu’elle employa acheva de m’agacer. Me relevant, je la fixai dans les yeux, avec froideur.

" Avant de commencer quoi que ce soit, on va mettre les choses au clair ", je lançais en croisant les bras.

" Je ne suis pas ton élève, tu n’es pas mon professeur, ni mon supérieur. Tu es une partenaire d’entrainement, et je ne suis pas une gamine à qui il faut apprendre les bases. Ce n’est pas parce que j’ai manqué de jugement un jour que mes compétences techniques sont à remettre en doute. "

Jaugeant de sa réaction, je continuai, croisant les bras. Je voulais savoir à qui j’avais à faire. Tester son caractère. Voir si elle ne resterait qu’une anonyme ayant tenté de me distribuer quelques coups, qui se perdrait dans une masse de l’armée, ou si elle méritait une véritable considération. Si aujourd’hui encore, mon côté pugnace et provocateur est mis en avant, à l’époque, il atteignait des proportions pas loin de la démesure.

" Alors pour commencer, tu peux arrêter de me vouvoyer. A moins que tu n'ai envie que je te considère comme ma servante, ou mon employée ? " ajoutai-je avec un rictus amusé, le sourire dévoilant mes canines anormalement aiguisées.

" Quoi qu'il en soit, je n'ai pas l’intention de te rendre cette politesse. Et c’est Katarina, pas miss Du Couteau. Arrête de me voir juste comme la fille de mon père, je ne lui dois que l’accès à l’entrainement, et en aucun cas ma place. Je suis ma propre personne, avec mes propres talents, et si je suis ici, c’est en tant qu’assassin, et pas de fille à papa. "

M’éloignant de quelques pas, à reculons, sans cesser de la fixer, je dégainai mes lames jumelles de ma ceinture, et lui fit face, dans une position de combat technique. Si ce que je lui avais dit l’avait marquée, tant mieux, les choses n’en seraient que plus saines, sans cette espèce d’agaçant sentiment d’avoir en permanence quelqu’un ne me jugeant que comme la fille d’un général. Ni d'avoir en face de moi un serviteur, pour ça, j'en avais bien assez au manoir Du Couteau. Dans le cas contraire, l’agacer et la provoquer la rendrait plus encline à l’affrontement, et c’était de ça dont j’avais besoin. Qu’on ne me ménage pas, et qu’on me montre de quoi était capable un ennemi déployant toutes ses capacités. Ce n’était pas la première fois que j’affrontais ce type de combattant, mais ce jour-là, je devais m’y préparer, avec toutes mes ressources.

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MessageSujet: Re: How I Met Your Exile [PV Riven]   How I Met Your Exile [PV Riven] EmptyJeu 2 Avr - 13:49

Après cette petite crise existentielle de l'aînée Ducouteau, mon visage fut de marbre. Ni la colère, ni la honte n'animaient mes traits. Je récupéra ma lame sans dire mot et m'éloigna de quelques pas, me mettant à mon tour en position de combat.
Bon.
J'avais face à moi une petite assassin probablement très douée, mais également très grande gueule. Campée à quelques mètres de moi, une dague dans chaque main, elle me souriait, ses yeux verts luisants dans l'attente de me voir débuter le duel. Nous allions donc nous taper dessus jusqu'à ce que mort s'en suive ? Je soupira, dépitée. La tâche allait s'annoncer plus difficile que prévu...
Alors que je me déplaçait de quelques pas de côté, je pu notifier la première erreur de Katarina, qui m'assura qu'elle ne m'avait absolument pas écoutée. Si elle me laissait une place suffisante pour que je prenne de l'élan, j'allais agir avec rapidité et force. Les lignes droites étaient mes alliées, pour me piéger il fallait réussir à se glisser dans mon dos, ce dont elle allait être incapable à la vue de sa position.
Ainsi la petite Ducouteau me sous-estimait gravement... ou s'imaginait-elle si puissante que capable de battre n'importe qui avec un peu de volonté. Me faisant violence, je m'adressa à elle, d'une voix froide et posée.

"Tu es prête ?"

Tutoyer une gamine née avec une cuillère d'argent dans la bouche me frustrait. Elle espérait faire de moi son amie ? Cruelle erreur, l'armée ne laisse pas place aux copinages et alliances futiles. Je ne faisais même pas confiance aux hommes de la Crimson Elite, alors à une meurtrière aussi fourbe que tout bon assassin doit l'être ? Hors de question. Le tutoiement sera pour éviter une seconde crise, mais en aucun cas pour se prétendre sur un pied d'égalité.
Je secoua la tête pour me concentrer sur ma tâche, à laquelle je ne devais faillir. Le Général ne voulait pas que j'y aille de main morte ? J'y comptais bien.

Ma main se resserra sur la garde de mon épée et je pivota, sans lâcher du regard ma cible, qui en faisait de même. Si je lui coupe le chemin, je bloque toutes ses attaques. Une seule erreur de ma part et elle allait pouvoir me plaquer l'une de ses dagues sous la gorge. Si je lui laissais la première victoire, elle allait être irrécupérable. Alors autant ne pas faire le moindre faux pas...
Je m'élança, en un pas la vitesse nécessaire fut prise. Je ne voyais pas réellement ce qu'elle faisait, mes yeux demeuraient fixés dans la zone à toucher. Je fis décrire à ma lame un large arc de cercle et en envoya le plat directement dans les côtes de la jeune fille, tel que je l'avais prévu. Le bruit mat du fer contre sa peau nue était incroyablement doux à l'oreille. Alors, Katarina, j'avais pas dit que ça allait être douloureux ?
Son corps vola sur deux ou trois mètres, avant de s'écraser au sol. Encore une fois, mon visage ne montra pas la moindre émotion, alors que la victoire résonnait à mes oreilles. Trop facile... Je m'approcha d'elle, lui tendant la main pour l'aider à se relever.

"Je pense qu'il faut que je t'explique comment me contrer. Ton véritable ennemi ira du tranchant, lui. Si tu veux éviter de finir coupée en deux, tu devrais m'écouter avant qu'on ne commence réellement à s'entraîner."

Son visage tournée vers le sol m'empêchait de voir son expression et de prévoir ses prochaines actions. Mais je me doutais bien que la coopération n'était pas gagnée...
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MessageSujet: Re: How I Met Your Exile [PV Riven]   How I Met Your Exile [PV Riven] EmptyJeu 2 Avr - 14:20

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Son visage resté de marbre me frustrait, et en même temps, faisait monter le défi en moi. Tu veux me prouver que tu ne t'énerveras pas ? Laisse moi te prouver le contraire. Il faut dire que je ne faisais pas dans la dentelle pour les relations, à l'époque. J'étais encore dans une période ou rien n'avait de conséquences, et ou tout pouvait être rattrapé par mon nom. Et pourtant, je fuyais comme la peste cette assimilation à mon père qu'on tentait de me faire.

Au moins, elle commençait à me tutoyer, en me demandant si j'étais prête. Déjà un pas de franchis. Je la suivais des yeux, jaugeant de ses capacités. Si mon père m'avait envoyé à elle, c'est qu'il estimait qu'elle avait des choses à m'apprendre, je n'avais aucun doute là dessus. Mais si on m'envoyait ce soir pour cette mission délicate, c'est qu'il estimait aussi que je pouvais m'en sortir, avec rien de plus qu'une petite après midi d'entrainement. Mes techniques de combat étaient déjà très avancée, et j'avais affronté des adversaires valeureux.

Alors pourquoi quand les gens s'adressaient à moi, ne me voyaient-ils que comme, dans le meilleur des cas, la fille d'un général et rien d'autre, et dans le pire, le reflet d'un échec passé ? Je voulais montrer de quoi j'étais capable. Je voulais m'améliorer. Toute ma vie n'était dédiée qu'aux entrainement, huit heures par jours, tous les jours, sans relâche. Mais j'avais beau faire de mon mieux, à quoi bon tout donner pour obtenir de moi-même les meilleurs résultats, si personne ne se donnait la peine de croire un peu en moi, et continuait à ne me voir que comme une fille à papa n'ayant pas sa place dans l'armée ?

Mes poings se resserrèrent sur mes lames, de rage et de frustration. Il aurait suffit à mon père de ne pas prévenir mon adversaire du jour que j'étais sa fille. De me présenter simplement en tant qu'assassin sur le point de partir récupérer la tête de ce foutu macchabée après l'affrontement de la veille, et de taire mon nom. Ainsi, j'aurais évité tous ces préjugés sur moi, présents avant-même que je n'ai pu ouvrir la bouche. Bien sûr, j'étais provocante, arrogante, et désagréable. Mais au final, qu'est ce que ça peut bien changer, d'avoir une attitude détestable, quand quelqu'un a déjà toutes les idées reçues sur toi avant de t'avoir ne serait-ce qu'aperçu ?

Et résultat, cet entrainement ne voulait rien dire. Comment faire pour s’entraîner efficacement à combattre un ennemi qui voudra sa peau, quand sa partenaire d'entrainement a bien trop peur a l'idée de blesser la fille du grand général, qui pourrait tout aller lui dire, et lui causer des ennuis ? Voilà ce que pensais Riven. Du moins, ce que je croyais qu'elle pensait. Les secondes suivantes me prouvèrent le contraire.

Le coup dans mes côtes me coupa le souffle, et me sorti de mon inattention. A force de me plaindre intérieurement, plutôt que de garder mon attention rivée sur mon adversaire, et de me préparer à l'esquive, je venais de faire un vrai vol plané. C'était loin d'être la première fois, que je me prenais un méchant coup, mais celui la me surpris plus que les autres, tant je ne l'avais pas vu venir. Pas tant physiquement, car même si mon adversaire était étonnamment rapide par rapport a la taille de l'épée qu'elle portait, j'aurais pu esquiver en étant plus attentive. Mais parce que je ne m'attendais pas à ce qu'elle ose me frappe aussi fort. Finalement, je m'étais peut-être trompée sur son compte.

Je repris mon souffle avec un sourire amusé. La douleur ne me dérangeait pas, j'y étais habituée. Quelqu'un qui s'infiltre dans les forces ennemies doit, dès son plus jeune âge, apprendre à résister à la douleur, au cas ou elle soit capturée pour être torturée. Mais j'étais satisfaite de voir que, finalement, l'apparence sérieuse et le visage de marbre de Riven ne signifiait pas qu'elle avait peur de s'opposer à moi, mais qu'elle était rigoureuse et ne se laissait pas atteindre par mes provocations. En un geste, elle venait de remonter grandement dans mon estime. Et moi, si j'étais à terre, c'est parce que j'avais passé de précieuses secondes à me lamenter plutôt que de me préparer à me battre. Comme si un ennemi allait venir écouter mes plaintes existentielles ?

Non, si mon père avait choisi de révéler mon nom, c'est sans doute qu'il me croyait capable de faire mes preuves au dela des idées reçues des gens. Assez de complaintes sur moi-même, il était temps de me remuer. En écartant mes cheveux de mon visage, c'est un visage souriant que j'accordais à Riven, qui me tendait la main pour m'aider à me relever. Evidemment, je n'en avais pas besoin, et j'hésitais un instant. Je ne voulais pas donner l'impression d'avoir besoin d'aide, ni celui de refuser celle qu'on me proposait. Alors, pour couper la poire en deux, j'acceptai de prendre sa main, mais sans m'en servir le moins du monde, me redressant d'un simple bond sur mes jambes.

"Penses tu vraiment que je ne sois pas au courant de ce qu'un véritable ennemi me fera ?" je lançais d'une voix bien plus amusée que sarcastique, désormais, tout en désignant du doigt ma cicatrice à l'oeil, en guise d'exemple. Elle était déjà bien estompée, signe qu'elle était ancienne, malgré mon jeune âge. Mais la rancœur, la frustration, et même la tristesse m'avaient quitté au moment ou j'avais douloureusement reçu cette lame dans les côtes. J'avais repris à la fois le sérieux nécessaire à l'attention, et l'oisiveté que j'avais à l'idée de combattre, sport que j'affectionnais particulièrement. Et puis, les mots ne serviraient pas. C'était par ma technique, ma rapidité et mes réflexes que je devais lui prouver ma valeur.

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MessageSujet: Re: How I Met Your Exile [PV Riven]   How I Met Your Exile [PV Riven] EmptySam 4 Avr - 23:50

Contre toutes attentes, ce fut une assassin souriante et fière qui leva les yeux vers moi. Même si son expression pouvait laisser à penser qu'elle était légèrement secouée, elle ne perdait pas la face et c'était tout à son honneur. Nous nous retrouvâmes face à face, plus proches. Mes yeux étaient baissés sur elle, qui me contemplait du haut de sa petite taille. Elle désigna sa cicatrice.
Ce geste me permit de vraiment l'observer. Ses traits étaient fins et matures, le visage illuminé par de grands yeux félins. Une bouche bien dessinée, un joli petit nez. De ravissants traits, qui, le disait-on, venaient de sa mère. Mais... cette cicatrice, loin de la défigurer, lui donnait un certain charme, une crédibilité en tant que combattante.
Pour la première fois depuis notre premier contact, je lui souris.

"Alors concentres toi mieux, si tu connais les dangers."

J'abaissa ma lame.

"Nous allons nous entraîner jusqu'à ce que tu puisses parer le moindre de mes coups et m'égorger en évitant de te faire couper en deux."

D'un coup d'oeil chagrin, j'observa mon camp d'entraînement, acceptant qu'il risquait de ne servir à rien. Katarina semblait savoir se battre et n'avait pas besoin de mes mannequins ridicules. Dommage...

"Te souviens-tu de mes conseils ? D'après ton père, ton adversaire est légèrement différent de moi, aussi nous allons nous battre en tenant compte de cela. Lui est moins rapide, évite ses frappes, agis rapidement et le tuer devrait être un jeu d'enfant. Ne l'aborde jamais de face. Prête à reprendre ?"

Je ne savais pas contre qui Katarina devait partir en mission, exactement. Le Général ne s'était pas attardé dans ce qu'il considérait comme de l'ordre du détail. L'ennemi était un bourrin armé d'une lame comme la mienne, voilà à peu près les seules informations que j'avais pu obtenir. Il s'agissait donc d'une mission relativement facile pour une assassin. Si elle ne montrait pas la moindre hésitation au moment de lui trancher la gorge, elle allait revenir victorieuse.

"Attends de voir quel endroit je vise. Si je suis sur ma lancée, j'aurai du mal à changer de direction, profite en pour te décaler. Tu dois m'aborder de côté, ou par derrière. N'hésites pas un seul instant, entre le moment où tu décides d'agir et celui où tu me tues, une seule seconde doit s'écouler. Prête ?"

Cette dois-ci, j'agis moins rapidement, mais la vise du tranchant de mon arme. Qu'elle ne réussisse pas cet exercice pourrait lui être douloureux...
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MessageSujet: Re: How I Met Your Exile [PV Riven]   How I Met Your Exile [PV Riven] EmptyDim 5 Avr - 0:19

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Cette fois, j'étais parfaitement alerte et concentrée. Au point de remarquer le petit coup d'oeil qu'elle jeta autour d'elle, l'air déçue. J'avais remarqué dès le début le mal qu'elle s'était donné, mais ce terrain me semblait parfait, au contraire. Tournant lentement en cercle autour d'elle, me déplaçant de façon à ne jamais lui tourner le dos, je lui expliquai que je n'allais pas avoir à affronter un seul adversaire, mais sûrement un bon nombre d'entre eux. Simplement, il y en avait un qui risquait d'être bien plus fort que les autres, et c'était celui là que Riven devrait représenter sur cette simulation de champ de bataille. Les mannequins, eux, seraient parfait pour simuler la présence d'ennemis agressifs. Qu'ils bougent pas n'était pas un problème : ils étaient suffisant à ce que j'entraine mon champ de vision périphérique, et que je combatte comme s'ils tentaient de me toucher, en ne restant jamais plus d'une seconde dans leur alignement.

Une fois qu'elle eut prodigué ses conseils, je l'abordais, avec un sourire. Cette fois, hors de question de me laisser déconcentrer. Le frisson de la bataille s'emparait de moi, que je me forçais à restreindre pour ne pas me laisser emporter par le gout du sang et la blesser. En général, il n'était pas une bonne idée de porter la première attaque sur quelqu'un de clairement plus rapide que soi. Riven devait toujours sous estimer ma vitesse, pour penser qu'un de mes adversaire tenterait de viser le premier. Mais après tout, les ennemis non plus, ne connaissaient pas mes réelles capacités en matière d'agilité.

Je regardai à peine la lame de son arme. Connaitre sa taille me suffisait pour pouvoir estimer, à partir du pommeau, là ou elle frapperait. Mes yeux étaient rivés sur les mains de Riven, pour connaitre dès l'initiation du mouvement, la direction que son arme prendrait, avant même que cette dernière n'ait bougée.
J'attendis le tout dernier moment pour esquiver son coup, plongeant sous la lame sifflante, pour bondir sur le côté droit de Riven. Le côté d’où sa lame s'éloignait. Avec une arme aussi lourde, la faire change de sens aussi vite serait compliqué, comme elle l'avait dit, et j'en profiterait à mon avantage. Néanmoins, je ne pouvais me servir éternellement de cette technique, au risque de devenir prévisible.

Je lui chatouillai légèrement les côtes de ma lame, mais ne m'arrêtait pas pour autant. Les Démaciens portaient souvent de lourdes amures, et un coup porté à cet endroit là ne l'aurait même pas entaillée. Je devais continuer, jusqu'à atteindre sa gorge. Tout en prenant en compte la présence des "ennemis" autour, qui me forçaient à bouger en permanence. Le combat continua quelques minutes, durant lesquelles je tentais diverses feintes. Volontairement, je plongeai mon regard vers la droite, avant de feinter, erreur que faisaient souvent les jeunes combattants, de regarder l'endroit ou ils comptent bondir, plutôt que de garder un regard droit et figé, laissant ainsi à leur adversaire la possibilité de prédire leur mouvement. Cependant, ce ne fut pas à droite que je réapparut, mais à gauche. Une bonne façon de savoir si elle me sous estimait au point de penser que je commettrais une telle erreur de débutant.

Je sautais, plongeait, balançait d'une jambe sur l'autre au rythme des lames. Et je me sentais vivante. Riven était une excellente adversaire, de celles qui me demandaient toute mon attention en permanence, et me poussaient à aller chercher le meilleur de moi-même.
Comme un félin, je bondis, sautant par dessus la lame qui sifflait dans ma direction, et lançais deux lames depuis les airs, en direction de la gorge de Riven. Je les avais prises à l'envers, de façon à ce que si elles touchent, ce soit par le manche, et non par le tranchant. Puis, voyant qu'elle me visait, avant même que mes pieds n'aient touché le sol, je disparaissais de son champ de vision dans claquement, à l'aide d'un shunpo, pour atterrir dans son dos. Profitant de sa surprise, je bondis, et lui plaqua le tranchant d'une de mes lames jumelles sous la gorge.

"J'ai tué pour la première fois à l'âge de douze ans", je lui susurrai à l'oreille pendant qu'elle encaissait la surprise de me trouver dans une telle position. Le visage ainsi tout proche du sien, de ses cheveux, me laissait gouter à son parfum, et sentir la chaleur de son corps fin et musclé. "Crois moi sur parole, je n'ai jamais hésité une seconde à le faire"

Retirant ma lame, je la relâchai. Le premier round était passé. J'avais profité de l'effet de surprise, et désormais, elle connaissait cette technique, ce qui me priverait d'un avantage. Mais si j'avais été face à un véritable ennemi, je songeai en souriant avec férocité, je ne lui aurais pas laissé la chance de comprendre ce qu'il venait d'arriver.
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MessageSujet: Re: How I Met Your Exile [PV Riven]   How I Met Your Exile [PV Riven] EmptyJeu 9 Avr - 13:25

Le froid de sa lame sur ma gorge, sa voix, basse et menaçante à mon oreille... Elle avait complété l'exercice avec brio, me laisse bouche bée sur la technique utilisée. Et agit avec une telle rapidité que j'avais eu à peine le temps de de suivre ses mouvements.
Malgré son jeune âge et la pesante erreur qui voilait ses véritables capacités, Katarina possédait un indéniable talent d'assassin. Qu'elle agisse de la sorte lors de sa mission, et elle allait parvenir à ses fins.
Je saisis son poignet pour éloigner la dangereuse lame de cette partie si fragile de mon anatomie.

"Pas mal."

Je pivotai sur mes pieds pour lui faire face, lui rentrant presque dedans tant elle était proche de moi. Gênée, j'osa poser une main sur son épaule pour la faire reculer.

"Testons d'autres situations, d'accord ?"


Le reste de la journée lui fut encore entièrement réservé. Nous changions régulièrement de positionnement; parfois elle démarrait en hauteur, d'autre fois elle devait m'atteindre alors que j'étais derrière les mannequins... Je lui imposai aussi des handicapes, tels que se battre avec un bras attaché dans le dos ou encore sans ses précieuses lames jumelles.
Cette journée lui fut certes bénéfique, mais à moi aussi, plus habituée à me battre contre des soldats lourdement armés, que contre des assassins. J'en sortis plus attentive, peux-être plus vive qu’auparavant. J’espérais juste l'avoir suffisamment aidée pour qu'elle puisse mener à bien son devoir...
Le soir même, je l'invita poliment à rejoindre les quartiers de ma faction pour partager un dernier repas.

Mes camarades nous y accueillirent avec d'exagérés saluts noxiens, certains voulant l'attirer à leur table, d'autre insistant pour la servir. Je l'entraîna un peu à part, à mes côtés et demanda deux plats. On nous servit des légumes cuits à l'eau et de la viande "légèrement" brûlée, que je dévora avec une impressionnante rapidité. Lorsque la bière fut servie, je tendis ma choppe et désigna celle de l'assassin d'un mouvement de tête.

"Par pour elle, elle est trop jeune."

A ce moment là, la silhouette imposante du Général se profila à la porte. Il posa aussitôt ses yeux sur moi et je fus vite devant lui, en garde, le visage sérieux.

"Mon Général."

Nous n'allions plus tarder à partir, et je le savais. Non seulement j'allais devoir combattre mais en plus, mon esprit risquait bien d'être tourné vers une certaine assassin aux cheveux rouges. Sa réussite dépendait partiellement de l'entraînement donné...
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MessageSujet: Re: How I Met Your Exile [PV Riven]   How I Met Your Exile [PV Riven] EmptyJeu 9 Avr - 16:22

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Sans être l’entrainement le plus difficile que j’avais pu connaitre, mes maîtres d’armes étant très exigeants, celui avec Riven fut l’un de ceux qui me fit le plus sentir son utilité immédiate. Peut-être était-ce parce que l’imminence du danger approchait, et que je savais que chaque point que j’améliorerais pourrait peut-être bien me servir dès le soir-même, mais je m’y livrais avec beaucoup d’application. Bien entendu, je faisais des erreurs. Aujourd’hui encore, je continue parfois d’en faire, même si j’ai une bien meilleure maitrise qu’à l’époque, particulièrement pour gérer correctement les distances, et la représentation spatiale, qu’il est difficile de savoir appréhender correctement à 15 ans, tout comme une certaine tendance à l’impulsion, et à ne pas savoir cacher mes ressentis. Je dû sûrement l’amuser plusieurs fois avec mes moues boudeuses à chaque fois que j’échouais quelque chose, mais globalement, je m’en sortais plutôt bien.

Je me souviens lui avoir été immensément reconnaissante par la suite d’avoir pris le temps de me forcer à me battre d’une seule main – bien que je ne lui aurais avouée pour rien au monde, étant donné les protestations vigoureuses que j’avais émis sur le moment -. Même s’il s’agissait d’un entrainement auquel je m’étais déjà livrée par le passé, amorcer mes capacités ainsi quelques heures avant le combat qui devait s’annoncer décisif, et au cours duquel ce handicap devint bien réel, m’évita bien des ennuis, si ce n’est la mort pure et simple.
Quand finalement, l’heure du repas sonna dans le campement, j’étais à la fois épuisée, exaltée, et déçue de devoir arrêter.
Bien sûr, il fallait que je me repose avant de partir, et que je prenne des forces, mais cette sensation d’effort physique jusqu’à me dépasser, travailler sur mes limites pour les pousser plus loin, en affrontant un adversaire de valeur était une véritable drogue. Mais pour autant, j’espérais quand même que ma mission se déroulerait sans encombres, et sans croiser la force de Démacia.

Ni mon père ni moi n’avions prévenus Riven que c’était lui que je risquais d’avoir comme adversaire, le parangon Démacien, capitaine du détachement hardi, n’ayant jamais été mis en déroute par qui que ce soit en combat, ni même blessé ou ne serait-ce qu’épuisé lors des campagnes menées par Noxus, ces derniers mois. Sur le moment, je dois avouer que je craignais énormément cet affrontement, de ne pas être à la hauteur. Au point que je restai silencieuse, le ventre noué, devant mon plat de légumes bouillis et de viande tout sauf appétissante.
Riven avait eu le bon gout de m’entrainer à part du reste de la troupe, ce qui m’arrangeait, car malgré mes capacités au combat, ma petite taille me rendait parfois difficile de me frayer un chemin au milieu de ces grands dadais musclés de l’armée. Je m’y sentais assez mal à l’aise, comme si je n’étais qu’un petit animal qui attirait les regards curieux. Pour une fois, c’est comme l’enfant qu’on m’interdisait d’être que j’étais restée collée près d’elle pour la suivre jusqu’à sa table, jusqu’à atterrir devant ce plat douteux, que je me forçais malgré tout à manger, lentement, pour prendre des forces.

Heureusement, il ne me suffisait que de peu de choses pour me sortir de mes états de stress, et Riven m’en donna l’occasion parfaite en se permettant de dire ou non si j’avais le droit de boire de la bière. A ces mots, je la fusillais du regard. Non mais elle croyait quoi, qu’elle était ma nounou, et que je n’étais pas assez grande pour me gérer seule ?
Non pas que j’ai voulu en boire, je m’appliquais, et m’applique toujours à être certaine d’avoir une parfaite maitrise de moi-même et de mon corps, aussi, je bannissais l’alcool. Mais que j’en boive ou non, ça ne la regardait pas, je n’étais pas une gamine qu’elle devait surveiller !

Je m’apprêtais à lui faire connaitre avec ma douceur, ma diplomatie et ma patience habituelle l’endroit où je lui suggérais de se coller mon verre, lorsque le général, mon père, fit une apparition. Je savais ce que cela voulait dire : l’heure du départ était venue pour moi, ce qui me fit immédiatement oublier mon énervement, pour faire face à l’excitation et au stress.
Cette fois, ce fut avec un parfait salut militaire que je saluais le général Du Couteau. Il ne venait ni comme père, ni comme entraineur, mais comme supérieur me confiant une importante mission, et toute espièglerie avait quitté mes yeux, pour caler mon attitude sur celle de Riven, dans un sérieux froid et déterminé, quoi qu’empreint de mon habituelle férocité. L’heure n’était plus au doute ni aux hésitations qui encombrent l’esprit, mais à l’action, et je m’appliquais à discipliner ma pensée dans ce sens, même si cet exercice m’était encore difficile.
Le général la remercia pour le temps pris pour moi, et l’autorisa à retourner manger et prendre des forces avant l’assaut qui serait donné d’ici peu de temps. Quant à moi, je me contentai d’un signe de tête en guise d’au revoir, accompagné de quelques mots :

« Je t’interdis de te faire avoir ce soir. Si tu meurs, je te tue »

Ma façon de montrer que je l’appréciais. Même si elle était à mon sens, bien trop rigide dans ses pensées sans remise en question pour ne pas risquer un jour de tout envoyer balader – et je sais aujourd’hui que j’avais tristement raison de le penser -, elle était un exemple de femme réussissant dans l’armée, puissante, droite, et qui combattait particulièrement bien, même si d’un style très différent du mien, les deux se complétant bien. Et surtout, elle m’avait montrée qu’elle ne faisait pas partie de ceux qui ne me voyaient qu’à travers mon père, craignant que je ne leur attire des ennuis sans me craindre moi pour mes capacités. Du moins, si elle en avait fait partie, son point de vue me semblait avoir évolué au fil de la journée, et pour ça, je l’aimais bien.

Je ne m’attarderai pas sur le déroulement de ma mission ce soir-là. Comme c’était à prévoir, le morceau de macchabé que je devais récupérer n’avait pas été laissé derrière, mais emporté avec lui par son gardien, que j’avais dû affronter en face à face pour le récupérer. D’autres ont décrit ce qu’il s’est passé, de bien des façons, au fil des années, contant cette rencontre avec la Force de Démacia comme légendaire. Le fracas des lames, acier contre acier, sang contre sang, me restera toujours en mémoire. Cet homme était digne de sa réputation, et en l’affrontant, je fus confrontée au plus grand challenge de ma jeune vie, ou chaque seconde était une éternité, ou la moindre erreur m’aurait amenée droit à la mort. J’avais souvent dansé avec des adversaires de valeur. J’avais déjà couru de grands dangers, particulièrement lors de ma première mission. Mais ce jour-là était la toute première fois ou je me senti réellement comme une funambule, suspendue au-dessus des abymes ou mon adversaire tentait de me précipiter avec tant de ferveur. Jamais mon sang n’avait été dans une telle ébullition, et face à un frisson aussi enivrant.

Et pourtant, cet affrontement fut l’un des plus courts que je réalisais à l’encontre de mon rival, bien que je sois incapable d’estimer combien de temps il avait pu durer. Pour cause : mon but premier n’était pas, comme lors des rencontres suivantes, de le tuer, mais de récupérer cette tête et de m’enfuir avec. Les dernières minutes de l’affrontement se déroulèrent après que j’ai pu trancher les cordes qui attachaient le sac à sa ceinture, et lui subtiliser : je n’avais plus qu’une main libre pour l’affronter, et mes pensées revinrent à mon entrainement avec Riven, le bras noué dans le dos, l’espace d’un instant.

Finalement, lorsque je parvins à l’avoir épuisé suffisamment pour l’empêcher de me poursuivre, à force de danser, d’esquiver et de me jouer de lui, je disparu rapidement dans l’obscurité de la nuit, m’effaçant comme une ombre. J’aurais aimé ne laisser aucune trace, mais celle de mon sang était bien visible, sans pour autant que je ne la remarque moi-même. Autour, l’affrontement touchait à sa fin, et les rescapés, eux aussi, prenaient le chemin du retour, tandis que je me trainais, l’adrénaline retombant peu à peu, et laissant place à une douleur lancinante dans le bas ventre, ainsi que sur la hanche. Pour la première, je me souvenais m’être pris un coup de la garde de l’épée de mon adversaire violent, mais pour la seconde blessure, je ne remarquai la longue plaie sanglante qu’avec stupeur. Emportée par la fièvre du combat, je n’avais pas remarqué cette blessure.

J’étais si épuisée que je peinais à avancer, perdue dans les bois environnants le lieu de l’affrontement. Dans le sac, la tête parlait, et grognait, ce qui avait le don de me mettre mal à l’aise. Les morts devraient rester morts, et si ça n’avait tenu qu’à moi, j’aurais empalé cette tête avant de la bruler. Mais je devais obéir.
Je dû prendre le temps de nettoyer ma blessure à une rivière. Elle était plus profonde que ce que je pensais, ce qui me fit jurer entre mes dents, et me poser un moment, la tête me tournant, sous la perte de sang. Le reste de la nuit est assez floue dans ma mémoire, mais je sais que je ne parvins à rejoindre le camp qu’au petit matin, épuisée, mais ayant accompli ma mission. Des murmures se faisaient autour de moi, commentant le combat spectaculaire auquel je m’étais livrée plus tôt, mais sur le moment, je ne parvenais à prêter attention à rien.

C’est sur un lit d’infirmerie que je repris mes esprits, quelques heures plus tard, ma blessure recousue et bandée. Elle n’avait rien de grave, à mon grand soulagement, seul l’épuisement dû à cette journée, puis cet début de nuit de combat, combinés à la perte de sang, m’avaient affaiblis. On me préconisa simplement de rester allongée pour le reste de la journée, et de reprendre des forces.
Voyant les pans de la tente s’ouvrir, je relevai les yeux, pour voir qui me rendait visite.

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MessageSujet: Re: How I Met Your Exile [PV Riven]   How I Met Your Exile [PV Riven] EmptyMer 15 Avr - 23:03

Je regardai père et fille s'éloigner, retournant à ma place une fois que la porte se fut refermée sur eux. Il était temps de me consacrer tout entière à ma propre mission.
Une fois le repas terminé, je pris le chemin du retour, les dernières paroles de Katarina tournant dans ma tête. Sacré gamine et sacré caractère. Elle promettait pour l'avenir, voilà ce que je me disais. Des années plus tard, je pu constater ne pas m'être trompée. La petite avait prit du plomb dans le crâne mais n'en demeurait pas moins grande gueule. Et il allait sans dire que j'avais appris à apprécier ce côté chez elle, qui jouais terriblement bien sur son charme.

Dans mes quartiers, je troqua ma tenue contre une armure, une vraie, taillée pour moi. Jetée dans la mêlée, je devais être résistante, tout en misant grandement sur mon agilité et ma rapidité. En ressortait une tenue de qualité, dans laquelle je me sentais protégée, améliorée... puissante. La lame vint parfaire mon équipement. Il ne s'agissait pas encore de mon épée mythique mais celle ci me convenait déjà parfaitement. Je n'avais pas encore vendu mon âme au fer, ce n'était qu'une arme et pas encore une partie de moi-même.
Quelques minutes plus tard, j'étais parmi les miens, profitant encore de ces quelques instants de liberté avant de rejoindre les rangs. Certains discutaient, d'autres tentaient quelques cours en l'air... Sans compter sur ceux qui se battaient entre eux. De vrais gosses, à peine sortis des jupons de leurs mères. Je rejoignis le groupe le plus calme et patienta en m’enquérant de leur état d'esprit. Bon, évidemment. Nous, les soldats, étions prêts et ravis de rejoindre les champs de bataille. Bientôt, l'adrénaline allait prendre possession de nos corps, nous allions nous battre pour ce qui est vrai, écraser les faibles, les traîtres, les ennemis. J'avais 18 ans sans voir à quel point mon combat était déjà faux. Mais à cet âge là, je ne voyais que la victoire, le plaisir prit à chaque coup d'épée... Je n'étais qu'une fière noxienne impatiente de tuer pour ma patrie.

Nous partîmes en troupe, concentrés comme jamais. Les Ducouteau se trouvaient à l'avant de la file, aussi je ne pu revoir Katarina mais je pensais à elle, à la réussite qu'elle se devait d'avoir. Si elle venait à faire de cette mission un succès, les bienfaits apportés à Noxus ne seraient pas négligeables. Et je ne doutais pas d'elle, pas après cet après-midi là.

Je la revis plus tard, à peine un éclair noir et rouge, si rapide qu'elle en était difficile à suivre du regard. Et je sus qu'elle avait réussi. J'embrocha un dernier démacien et on eu l'ordre de se retirer. Nous étions gagnants.
Blessés pour certains, épuisés pour la plupart mais victorieux. Le chemin de retour se fit dans une ambiance plus légère. Le sang de valeureux guerriers rendait nos lames poisseuses, nous avions tué sans relâches, mais nous étions heureux. Avais-je conscience que prendre une vie n'était pas gratuit ? Mais je m'en fichais. Je tuais ceux qui méritaient de l'être. Ils étaient faibles, seuls les forts survivaient. J'avais oeuvré pour que cette misérable devise soit religieusement appliquée, je l'ai payé plus tard.
Une fois l'ivresse du combat, retombée, les blessures pansées, mes pensées se tournèrent à nouveau vers la petite assassin. Je ne l'avais pas revue depuis notre retour.
Après quelques recherches, j'appris qu'elle avait été retrouvée inconsciente à l'entrée du camp. Mon cœur loupa un battement. Quelques minutes plus tard, j'étais devant sa tente.


Elle m'observait, petite silhouette pâlotte blottie dans sa couche. L'infirmière me signala que c'était sans gravité et me laissa seule avec Katarina. Je m'assis à côté du lit.

"Bien joué. Une petite faiblesse dans ta défense lorsque tu attaques de biais, mais tu m'as impressionnée."

J'eu un pauvre sourire. Ça m'aurait arraché la langue de le dire mais j'avais eu peur en apprenant qu'elle n'allait pas si bien que ça. Son travail s'était révélé impressionnant, c'était miraculeux qu'elle s'en sorte si bien, finalement.

"Une belle victoire pour Noxus."

Un silence gêné s'installa que je tenta de briser d'une boutade.

"Et bien, je ne suis pas morte, tu n'auras pas besoin de me tuer pour me faire payer, en tout cas !"

Le silence qui suivi ma phrase n'en fut que pire.
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MessageSujet: Re: How I Met Your Exile [PV Riven]   How I Met Your Exile [PV Riven] EmptyJeu 16 Avr - 21:13

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Ma visiteuse surprise n’était nulle autre que Riven. Je dois avouer que je ne m’attendais pas à la voir ici, et je ne savais comment prendre son arrivée. Mes idées étaient encore un peu embrouillées, mais de ce dont je me souvenais, j’avais réussi la mission qu’on m’avait confiée. Même si je n’avais pas réussi à tuer cet homme.

Je n’avais pas réussi à tuer cet homme. Cette réalisation me fit serrer les dents, et les poings sous mes draps. Personne ne m’avait explicitement demandé de le faire, bien sûr. On m’avait chargé de récupérer et ramener la tête de cet extrait de zombie bourrin qu’était le maitre de la première ligne. J’avais récupéré et ramené sa tête. Mission accomplie. Super.

J’aurais dû être satisfaire de moi-même, ce jour-là, mais il n’en était rien. Il était le premier que j’affronte sans parvenir à lui trancher la gorge. Fort, très fort, dans son armure lourde, je n’avais réussi qu’à peine à le blesser, et je m’étais pris un coup en retour. Une égalité parfaite, qui sonnait comme une défaite à mes yeux. Si je ne gagne pas, c’est que je perds, voilà tout.
Je me jurai de retrouver cet homme et de le tuer. Si j’avais pu me douter, ce jour-là, que bien des années plus tard, je n’aurais toujours pas accompli mon objectif, et que mes affrontements contre la Force de Démacia allaient devenir redondants, si habituels, si délicieux par cette familiarité glissant sur le fil des lames… Chacun de nous a été tiré par le même but de parvenir à vaincre l’autre pour se motiver à progresser toujours plus. Si aujourd’hui, cette égalité fracassante, d’être parvenue à trouver un adversaire qui, au fil des années, conserve exactement le même niveau que moi de sorte qu’aucun ne puisse vaincre l’autre, m’amuse, mon égo d’adolescente en était profondément blessé à l’époque.

Contemplant Riven d’en bas – vue pour le moins agréable -, j’écoutais ses commentaires, le visage pour le moins inexpressif. Bon, une petite faiblesse de biais… J’allais devoir retravailler ça, très bien. Je l’avais impressionnée. C’était quoi la suite, qu’elle me dise qu’elle était fière de moi et me félicite, tant qu’à y être ?

J’étais incapable d’être satisfaite de ce que je donnais, si je n’atteignais pas la perfection. Qui aurait été le tuer rapidement, sans être blessée. Même si j’avais rempli mon objectif premier, je bouillonnais. Je ne savais pas que ceux qui avaient assisté à ce combat en feraient une véritable légende, qui me rendrait célèbre, d’autant plus par les nombreux suivants contre le même adversaire. Qu’il me vaudrait à mon tour la place dans la Crimson Elite, ou je pourrais combattre à Ionia, quelques années plus tard, aux côtés de la jeune femme qui était là, devant moi, cherchant visiblement à…je ne savais pas trop. Gagner ma sympathie peut-être, ou faire preuve de sollicitude. Ou simplement de politesse. Je ne savais pas trop, et un silence gêné s’installa, rompu par une petite réponse à la dernière phrase que je lui avais accordée, ce qui ne le fit revenir que de plus belle, même si elle m’arrache un début de sourire. Finalement, je finis par le rompre, au bout de quelques secondes, tout en me relevant, malgré les recommandations. J’allais mieux, après tout, et je n’aimais pas rester dans une impression de faiblesse.

" Contente que tu sois en vie. Je ferai mieux la prochaine fois "

Je me contentai de dire d’une voix dont je ne pouvais cacher le ton triste et plein de ressentiment envers moi-même. Non, décidemment, je n’étais jamais satisfaite de moi-même à cette époque.

" Merci pour l’entrainement. Ça m’a aidé. "

Je lui accordais un sourire timide, et lui tendis la main, pour serrer la sienne. Je pensais qu’il s’agirait d’un au revoir, pour longtemps, car mon travail d’assassin n’avait que peu de chance de m’amener à recroiser sa route. Ce n’est que quelques jours plus tard, après mon retour à Noxus que je devais apprendre mon affectation à la Crimson Elite, et comprendre que cette rencontre n’était que le début d’une longue histoire.



-------------------------------------------------------------------------------

Retranscrit de mes mémoires, dans un ouvrage rangé dans un classeur, dans troisième tiroir de mon bureau, avec les autres moments importants de ma vie, que je ne veux jamais oublier même si un jour, la mémoire venait à me faire défaut.

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