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Sujet: Gargoil in the night Jeu 12 Fév - 13:27
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Les ailes ne permettent pas toujours de voler
Par beaucoup d'aspects, la nuit est semblable à beaucoup d'autres. La fraîcheur, l'odeur presque de neige, et la lune brillant très haut dans le ciel, éclairant la plaine boisée, projetant des ombres tordues sur le sol. Parfois, depuis l'un des arbres, un hibou pousse un hululement sinistre.Et d'un coup, les oiseaux nocturnes, les cigales, tout semble cesser de vivre. Car des pas, rapides et saccadés, retentissent dans la plaine. Bientôt, sur l'horizon, se découpe une silhouette humanoïde. La lune permet d'en discerner les contours, mais pas plus... Et d'un coup, la silhouette s'écroule, car une autre viens de sauter dessus. De grandes ailes semblent se tendre derrière elle, de la forme d'ailes de chauves souris, mais dont la membrane aurait été arrachée. Le tout évoque des pattes d'araignées. L'homme se cache le visage tandis que l'agresseur se penche sur lui, ses mains le maintenant fermement plaqué au sol. Un nuage s'écarte de la lumière de la lune, dévoilant les contours de l'agresseur. Des contours indéniablement féminins. Fendant le vent, les pointes des "ailes", acérées comme les griffes d'un quelconque animal mythique, se plaquent contre la gorge de l'homme, au point que de petites gouttes de sang perlent sur sa peau sale. Un sifflement échappe aux lèvres de la créature tandis que, d'une main avide, elle écarte le bras de sa victime de son visage pour pouvoir l'examiner.
« Où est Keller Craig... »
Une étincelle de compréhension brilla dans les yeux de l'homme. De terreur aussi. Il comprend ce qu'il a en face de lui... Mais il n'a aucun moyen de répondre à la question qui lui est posée. Cela fait trop longtemps qu'il n'a pas vu la personne demandée... Alors qu'il réalise, lentement, qu'il ne pourras rien faire, la terreur obscurcit encore son esprit. Un nouveau sifflement émane de la bouche de la créature qui le surplombe. Il comprend que c'est la fin.
Les griffes déchirent la chair de son cou, de sa poitrine. En quelques secondes, l'homme est mort dans même avoir eu le temps de le voir venir. La créature se redresse, le sang à éclaboussé sa peau de pierre. Elle l'essuie avec un peu d'herbe. Dans la plaine, tout est a présent parfaitement silencieux. Les oiseaux ne chantent pas. Les grillons non plus. Bientôt, seul les par de la gargouille retentissent.
Aussi longtemps qu'elle vivra Aussi longtemps qu'elle marchera Toujours Elle le retrouvera Et ce jour la ... La gargouille prendra vie La sienne Ou celle du nécromancien.